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La bulle de l'immobilier rural

Avec une hausse régulière des prix de 10 % par an, le marché du foncier rural a fini par rejoindre celui de l'immobilier urbain. Après avoir connu un boom sans précédent, le marché des résidences secondaires est peut-être sur le point de se retourner. C'est ce qui apparaît en filigrane dans la dernière enquête publiée par AgriFrance, la filiale de BNP Paribas spécialisée dans le foncier rural. Ente 1996 et 2004, poussé par le marché immobilier citadin, celui des résidences rurales a littéralement explosé. Le volume des ventes a doublé, les prix aussi. Comme l'observent aussi les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural, les citadins sont de plus en plus nombreux à acheter des propriétés agricoles non pour les exploiter, mais pour le simple plaisir. Ou pour en faire un jour prochain leur résidence principale. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas seulement les Britanniques ou les Néerlandais, toujours réputés plus riches que les Français, qui tirent les prix à la hausse. Les étrangers ne représentent en effet que 5% des ventes. L'essentiel du flux provient des habitants des grandes villes. Ce qui frappe, c'est la régularité de la hausse des prix, environ 10% par an, alors que jusqu'en 1995, leur évolution était plutôt paisible. A force de monter, les prix ont fini par atteindre des niveaux proches de ceux de l'immobilier urbain. Ce qui paraît absurde dans la mesure où la valeur d'usage d'une résidence secondaire est bien moindre que celle d'une résidence principale. S'il y a une bulle immobilière en France, c'est clairement sur ce marché qu'elle se situe. Elle est peut-être en train de crever. Dans certaines régions, l'activité baisse, faute de demande extérieure, alors que la demande locale ne peut pas suivre. Plus généralement, depuis le début de 2005, le marché des propriétés haut de gamme, d'une valeur supérieure au million d'euros, s'est nettement tassé. Les prix sont en baisse. Le moyen de gamme a suivi à partir de l'été dernier. Le bas de gamme, à moins de 300 000 euros, se tient encore bien. Pour combien de temps ? Le prix élevé du fuel et de l'essence n'a pas l'air de jouer. En revanche, l'allongement de la durée des trajets refroidit certaines ardeurs. Il était temps. Ce marché a perdu le sens des réalités.

Posté le 08 Février 2006 © Guide du crédit

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