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Bulle immobilière : des économistes ne l'excluent plus...

La situation actuelle du marché de l'immobilier, dont les chiffres les plus récents montrent qu'il poursuit toujours sa hausse (notre articleà, correspond-elle à la définition de l'économiste Joseph Stiglitz, pour qui une "bulle" est un état du marché dans lequel "la seule raison pour laquelle le prix est élevé aujourd'hui est que les investisseurs pensent que le prix de vente sera encore plus élevé demain, alors que les facteurs fondamentaux ne semblent pas justifier un tel prix" ? La question est de moins en moins éludée par des économistes qui refusent désormais le consensus des milieux professionnels. C'est notamment le cas des analystes économiques de Natexis Banques Populaires, qui s'inquiètent d'un décalage de plus en plus flagrant entre prix des logements, pouvoir d'achat des Français et croissance économique. "Si, en sept ans, les prix de l'immobilier ont augmenté de quasiment 100% dans l'Hexagone, le produit intérieur brut français en valeur n'a progressé que de 25%", souligne la banque dans sa dernière lettre trimestrielle. Par ailleurs, une récente étude de la maison de courtage Exane BNP Paribas, signée par les économistes Jean-Pierre Petit et Emmanuel Ferry, fait remarquer qu'en général le terme de bulle est "le plus souvent prohibé, notamment par les pouvoirs publics, afin de ne pas susciter d'inquiétudes". Mais dans le même temps, selon les auteurs, "l'objectif principal des pouvoirs publics est souvent d'entretenir cette bulle", via la politique fiscale et monétaire... S'agissant du cas spécifique de la France depuis 2000, ils estiment que la "bulle (...) est probablement voulue pour des raisons économiques". Et d'évoquer notamment : compenser la chute de la Bourse entre 2000 et 2002, éviter une remontée du taux d'épargne, favoriser les dépenses des ménages en biens d'équipement. Reste la question de savoir si la "bulle" risque d'éclater ou au contraire de dégonfler en douceur, et dans quel laps de temps. Pour Marc Touati, de Natexis Banques Populaires, la hausse des prix devrait encore "résister" quelques mois "avant de subir les affres de la croissance sans emploi, du surendettement des ménages et de la remontée des taux à long terme", ajoutant que "le retour à la réalité risque d'être cinglant"... De son côté, tout en estimant que la probabilité d'un atterrissage brutal est "faible" dans les 18 mois, de l'ordre de 20%, Exane explique que la situation actuelle n'est "pas soutenable dans le temps", ni "d'un point de vue économique, ni d'une point de vue social". Si les prix continuent de progresser à un rythme de 15 à 20% par an et que la "bulle" continue d'enfler, la probabilité d'un krach immobilier passe alors à 70% pour 2007, selon l'étude...

Posté le 25 Avril 2005 © Guide du crédit

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