Assurance emprunteur et équitation : comment s'assurer ?

Pourquoi l'équitation est-elle considérée comme un sport à risque ?

L'équitation et les sports équestres en général sont considérés comme des pratiques dangereuses. Lorsque l'on parle d'équitation, il s'agit de plusieurs disciplines :

• la randonnée équestre ; 
• le dressage ;
• la voltige ;
• le saut d'obstacles.

Même si toutes ces activités n'entraînent pas le même niveau de dangerosité, elles sont considérées comme un sport à risque par les assureurs. Cependant, certaines compagnies vont plus loin dans l'analyse du risque et posent quelques questions supplémentaires aux pratiquants pour évaluer le montant de leur prime d'assurance. Certaines questions peuvent porter sur : 

• les accidents déjà survenus dans la pratique de l'équitation par l'emprunteur ;
• sa pratique ou non en compétition ;
• son niveau en tant que cavalier ;
• etc.

La réponse à ces diverses questions permet d'affiner le niveau de risque et, par conséquent,
le montant de la cotisation d'assurance. Dans tous les cas, sachez qu'il est préférable de jouer la carte de l'honnêteté. En cas de sinistre, et si l'assurance s'aperçoit que l'emprunteur a menti sur ses déclarations, elle peut refuser de le couvrir.

Quel est l'impact de la pratique de l'équitation sur l'assurance emprunteur ?

En fonction des compagnies d'assurances et des réponses fournies par l'emprunteur, plusieurs cas de figure peuvent être observés :

• L'assurance peut refuser d'assurer l'emprunteur si elle juge que le sport pratiqué est trop risqué.
• Une surprime peut être appliquée.
• Des exclusions de garantie peuvent être ajoutées au contrat.
• Dans certains cas, les assureurs peuvent juger que la pratique de l'équitation est non risquée, notamment s'il s'agit de simples randonnées occasionnelles ou de balades à niveau amateur. Dans ce cas, l'équitation peut n'avoir aucune incidence sur le montant de l'assurance emprunteur.

Comment assurer son prêt habitat lorsque l'on pratique l'équitation ?

En cas d'accident ou de décès de l'emprunteur, c'est à l'assurance de prendre en charge le capital restant dû du crédit. En fonction de la durée restante et du capital à rembourser, cela peut représenter des sommes importantes. Par conséquent, les assureurs préfèrent limiter le risque.
En toute logique, ils essayent de minimiser le nombre de leurs assurés pratiquant un sport dangereux, car cela ne fait qu'augmenter le risque potentiel de devoir prendre en charge le remboursement du crédit à leur place. S'il décide tout de même d'assurer l'emprunteur pratiquant un sport dangereux, l'assureur compense généralement ce parti pris par une prime de montant plus élevé.

Selon la discipline pratiquée, sa fréquence et le niveau du cavalier, le risque est plus ou moins important. Celui-ci est déterminé par les réponses au questionnaire de santé apportées par l'emprunteur. Cependant, aucun barème universel n'existe. L'assureur est libre d'effectuer sa propre appréciation et d'appliquer le montant de cotisation qui lui semble juste.

Si vous pratiquez un sport à risque comme l'équitation, mieux vaut bien vous renseigner et comparer les différentes offres disponibles ou faire une simulation d'assurance emprunteur. Dans ce cas, faire appel à un courtier en assurances peut s'avérer judicieux. Les courtiers savent précisément quelles sont les compagnies d'assurances les plus souples en matière de sports risqués. Ils disposent d'un réseau professionnel s'adaptant au profil de chaque client et permettant, à terme, de faire d'importantes économies sur vos cotisations d'assurance emprunteur. À l'heure où les taux d'intérêt sont bas, la partie assurance représente une part importante du coût du crédit. Elle n'est donc pas à négliger, surtout si vous pratiquez fréquemment l'équitation.