Économie : et si les conséquences de la Covid-19 étaient moins alarmistes ?

La crise sanitaire et l’arrêt brutal de l’activité au printemps dernier ont donné lieu à des projections économiques pour le moins alarmantes. La Banque de France rectifie le tir et annonce même un « retour à la normale » pour 2022, avec un même niveau d’activité que fin 2019. Le bout du tunnel est là ! Mais les ménages endettés et impactés peuvent réagir dès à présent avec un rachat de crédit. 

 

Un recul moins spectaculaire du PIB

Dès la fin du mois de juin, les économistes de la Banque de France avaient anticipé un recul du PIB de -10,3%. Il sera finalement limité à -8,7% selon Olivier Garnier, chef économiste de l’institution. Le recul est donc finalement moins important que prévu, notamment du fait d’une reprise solide cet été mais aussi des mesures d’urgence prises par le gouvernement au plus fort de la crise. Ainsi, au mois de juillet, si les pertes étaient encore à -7%, depuis août dernier, il ne restait que 5% à rattraper. Toujours selon Olivier Garnier, le dernier trimestre de l’année devrait limiter les pertes entre -3 et -4%. 

Une reprise inégale selon les secteurs

Un optimisme à pondérer toutefois en raison d’une reprise très variable selon les secteurs, ce qui explique selon l’Insee, que le redressement sera plus lent au dernier trimestre 2020. Le contexte sanitaire est en effet toujours bien présent pour certains secteurs, les transports notamment ou l'événementiel. Les industries ont par ailleurs du mal à remplir leurs carnets de commandes en provenance de l’étranger. Sans parler de la perte de confiance des Français toujours inquiets pour leur avenir. Ainsi malgré le plan de relance du gouvernement en soutien à l’économie, la perte de croissance en 2020 et 2021 impactera durement l’emploi. Toujours d’après l’Insee, si le premier semestre a enregistré la perte de 715 000 emplois, 100 000 seront toujours en souffrance en 2022. 

Des pertes de revenus persistantes pour de nombreux Français

Le baromètre 2020 de Cofidis consacré au pouvoir d’achat des Français révèle néanmoins qu’un Français sur quatre est touché financièrement par la crise sanitaire. Le reste à vivre de nombreux ménages est moins important, les découverts bancaires progressent. Les commerçants en particulier, les artisans et les chefs d’entreprise ont vu leurs revenus se dégrader fortement. Les demandes de report des mensualités de crédit sont à la hausse. Il est vrai que cumuler plusieurs crédits dans le contexte actuel peut vite rendre les fins de mois difficiles. Un regroupement de crédits dans ce cas aurait l’avantage de retrouver du reste à vivre durablement. Il est en effet possible de diminuer le montant total de ses mensualités entre 30 et 60% avec un rachat de crédit. Ceci est possible par l’allongement de la durée d’emprunt. Mécanisme qui permet de baisser le montant des mensualités, mais qui augmente par ailleurs le coût total du crédit. Une simulation de rachat de crédit permet de calculer l’économie réalisée tous les mois sur les mensualités et de découvrir le coût d’un rachat de crédit. Pour une simulation plus poussée, il est possible de faire appel à un courtier en rachat de crédit. En dernier recours et si la demande de regroupement de prêt est refusée, il est possible de déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France. La Commission de surendettement pourra alors proposer un plan conventionnel de redressement qui peut durer jusqu’à 8 ans.

Posté le 18 Septembre 2020 © Guide du crédit