Rachat de crédit : 1 Européen sur 2 endetté, selon ING

« Piocherez-vous dans vos économies » (Will you take a hit to your savings ?, en version originale), tel est le sujet de la dernière étude pilotée par la banque en ligne ING Direct et l'institut Ipsos. L'enquête dresse un état des lieux du niveau d'endettement des Européens. Ce sont 14 600 personnes réparties dans 15 pays du Vieux Continent qui ont été interrogées, entre le 4 et le 18 octobre 2016. 

Quel est le niveau d'endettement des Européens ? 

« Stable », c'est le constat d'ING Direct quant à l'endettement des Européens entre 2015 et 2016. Un emprunteur sur deux a des « dettes personnelles », et notamment un prêt à la consommation (20% d'entre eux, un résultat qui ne bouge pas par rapport à l'an dernier).

Les autres « dettes » prises en compte sont les découverts bancaires, les prêts sur carte de paiement, les crédits étudiants et les prêts contractés auprès des proches. Mais pas les prêts immobiliers.

Et les Français dans tout cela ? Ils ont une particularité : ils sont les champions du découvert bancaire. « Dix-huit pour cent d'entre eux l'utilisent très régulièrement comme filet de sécurité, contre seulement 12% des Européens », souligne ING. 

Bon à savoir
Le rachat de crédit (appelé également restructuration de dettes) peut vous aider à réduire votre taux d'endettement. En regroupant tous vos prêts (immobilier, consommation, dettes fiscales, découverts bancaires) en un seul, vous ne versez plus qu'une seule mensualité. Et réduisez de ce fait votre niveau d'endettement. Le regroupement de prêts peut donc constituer la solution idéale pour retrouver une nouvelle capacité d'investissement. Notre comparateur de rachat de crédit vous permet de bénéficier des meilleures offres du marché.

L'impact des taux immobiliers

On le répète souvent, les taux bancaires n'ont jamais été aussi bas, en France mais aussi dans les autres pays européens. Des niveaux historiques qui ont eu des conséquences dans le comportement d'épargne des Européens (44 % d'entre eux). Ces derniers ont ainsi pioché dans leur réserves (21%) ou moins épargné (20%), tandis qu'une minorité n'a pas épargné davantage (seulement 3%).

Des chiffres sensiblement identiques en France. ING ajoute que 23% des épargnants hexagonaux « s'inquiètent pour leur épargne retraite » et 31% « éprouvent moins de satisfaction à épargner ». C'est le revers de la médaille : lorsque les taux de prêt sont réduits, les taux de rémunération des produits d'épargne suivent la même tendance. 

Les placements moins risqués privilégiés par les Européens

« Lorsqu'il s'agit de placer leurs économies, les Européens, ont une grande aversion au risque et craignent les investissements les moins classiques, comme les investissements alternatifs, la prise de participation dans une entreprise ou l'achat d'obligations ». 

Pour 54% des répondants, prendre une part dans une entreprise représente un investissement risqué. Idem pour le crowdfunding (ou financement participatif), ils sont 40% à le considérer comme un investissement hasardeux. 

Ce constat effectué, le compte-épargne se révèle le placement le plus utilisé (69%). 

Posté le 02 Février 2017 © Guide du crédit