Immobilier : pénurie de logements dans le Finistère

Dans le département du Finistère, l’afflux de nouveaux résidents et investisseurs met sous pression le marché immobilier. Face à la hausse de la demande immobilière, les biens viennent à manquer et les prix continuent d’augmenter. 

Une offre de logements insuffisante dans le Finistère

Les nombreux atouts du Finistère suscitent un fort engouement auprès d’une large clientèle d’acquéreurs. Avec une augmentation de 15,3 % pour les appartements anciens et de 12 % pour les maisons, les prix de l’immobilier continuent de grimper dans le Finistère. Confrontés à une pénurie de biens, les porteurs d’un projet immobilier d’achat doivent renoncer à toute négociation et se montrer réactifs. L’attrait de la région ne va pas faire baisser les prix, « la pénurie de biens en vente entretient cette inflation sans compter que les prix sont en moyenne inférieurs à ceux observés au niveau national », constate Patrick O’Reilly, président de la chambre des notaires du Finistère.

Le Finistère, au centre de toutes les attentions

L’attrait des Français pour les terres bretonnes s’est considérablement renforcé avec le confinement. Le Finistère avec ces nombreux atouts attire non seulement les citadins nantais, rennais, parisiens, mais aussi locaux. Ces derniers constituent d’ailleurs la majorité des acheteurs qui apprécient la qualité de vie du département à l’extrémité ouest de la Bretagne autrement connu comme le « bout du monde. » Le Finistère ne manque ni d’infrastructures (hôpitaux, écoles, universités, IUT) ni d’institutions culturelles qui animent la vie du territoire toute l’année. Les résidents cherchent plutôt du côté du littoral à Fouesnant ou Bénodet où les prix bondissent. Ainsi, autour de Penmarc’h, les prix des maisons se sont envolés + 19 %, le prix médian s’établit à 227 000 € à Clohars-Carnoët. Avec une hausse de + 18 % entre Locmaria-Plouzané et Locquirec, le prix médian s’élève à 182 800 €. Les communes les plus chères se situent à Bénodet et Sainte-Marine, pour une maison il faut compter aujourd’hui plus de 280 000 €. Les hausses les plus faibles se situent notamment à Quimperlé et le centre qui affichent respectivement + 5,9 % et + 6,3 %. Quant aux appartements anciens, ils ont encore augmenté de 17 % en un an avec un médian de 1 740 €/m² sur l’ensemble du Finistère.

Regain d’attractivité pour les villes du Finistère

Après une ruée vers la campagne, on assiste à un engouement pour la ville. Les centres-ville sont de nouveau très demandés par les acquéreurs, notamment le centre historique de Quimper. Sur la commune, il faut compter en moyenne 1 670 €/m² (+ 15 %) pour un appartement ancien et 188 000 € pour une maison de 106 m² (+13,9 %). Toutefois, pour un bien d’exception, les prix peuvent grimper. Ainsi un très bel appartement localisé sur les quais de l’Odet avec vue peut atteindre 700 000 €. Les acheteurs locaux sont

« des chefs d’entreprise de la région qui vendent leur boîte et prennent leur retraite à Quimper », analyse Christophe Guéguen, de l’agence Terre d’Immo. Pour des budgets plus modestes, les petites communes voisines de Plomelin ou Plonéis restent des options intéressantes. Le marché s’est considérablement tendu avec une demande qui s’accélère. À titre d'exemple, le nombre de demandes a presque doublé à Concarneau (+ 90 % de recherches). Il en est de même dans les communes de Morlaix et Douarnenez. La pression immobilière est de plus en plus forte, faute de biens à vendre.

Quel que soit le type de bien recherché ainsi que sa localisation, avant d’entamer les recherches il est vivement conseillé d’évaluer sa capacité d’emprunt. Un courtier en crédit immobilier peut s’en charger, il s’occupe également de trouver le meilleur crédit au taux le plus bas et aux conditions les plus avantageuses en fonction du projet et du profil de l’emprunteur.

Posté le 01 Avril 2022 © Guide du crédit

Retour au sommaire des actualités