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Marché immobilier : les prix augmentent encore, mais...

Les experts n'ont pas assez de recul pour statuer sur l'évolution des prix de l'immobilier

La pierre est solide, très solide ! C’est ce qu’affirme le dernier baromètre LPI-SeLoger publié fin mai, soit quelques semaines après le déconfinement. S’il est encore trop tôt pour affirmer que la crise sanitaire n’aura pas de conséquence sur le marché immobilier, force est de constater que les prix résistent, avec une hausse sur trois mois de 2,6% dans l’ancien à 3 571€/m² en moyenne sur le territoire. 

Dans la continuité du début d’année

Les prix ont-ils commencé à baisser ? Oui… et non. Oui dans 5% des villes de plus de 100 000 habitants à fin avril affirme Michel Mouillart, le porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. On attendra néanmoins quelques mois – et notamment les transactions menées de bout en bout après le déconfinement pour tirer des enseignements post-crise sanitaire. En attendant, la dynamique du début d’année reste tenace pour une raison simple : le durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier a conduit à une surreprésentation des ménages les plus aisés, ce qui logiquement tire la courbe des prix vers le haut

Un intérêt pour les biens situés en périphérie

Autre enseignement du dernier baromètre LPI-SeLoger, l’intérêt en hausse pour les maisons individuelles dans un marché habituellement dominé par les appartements. Le confinement en est la cause, le désir d’une surface plus importante et d’un extérieur a pesé dans l’esprit des acquéreurs qui envisagent un déménagement. Résultat : dans les grandes agglomérations, le marché périphérique prend le pas sur les biens intramuros. « L’exode urbain » tant annoncé par les observateurs du marché immobilier durant le confinement paraît donc en voie de se réaliser, à condition que l’accès au financement ne soit pas un obstacle pour une majorité de Français dans un contexte rude pour l’emploi et les entreprises. Une solvabilité dégradée à cause de la crise sanitaire, un crédit immobilier à un taux plus élevé, des conditions d’emprunt durcies sous la recommandation du Haut Conseil de stabilité financière (interdiction : des prêts de plus de 25 ans, des crédits dont le taux d’endettement dépasse les 33%, des prêts sans apport personnel), tous ces éléments réunis peuvent constituer un frein aux projets immobiliers des ménages Français. 

Recul brutal du volume de transactions

D’un côté, les prix ont globalement augmenté dans l’ancien : +14,9% sur un an pour une maison dans la métropole strasbourgeoise, +12,9% autour de Rennes, +11% dans la région grenobloise, +12,8% pour un appartement à Nantes. Mais de l’autre, les transactions ont chuté : -47,9% sur trois mois. Il y aura certes un rattrapage mécanique après la coupure des 55 jours de confinement, mais il sera difficile de rattraper les 200 à 300 000 transactions perdues en chemin. D’autant qu’avec un crédit immobilier moins accessible pour certaines catégories d’emprunteur, l’activité ne devrait pas retrouver ses niveaux records des mois précèdent le confinement. Les acquéreurs peuvent espérer en revanche une inversion de la courbe des marges de négociation, stabilisées à 3,7% du prix de vente affiché d’après le baromètre LPI-SeLoger. Pour profiter de la reprise du marché immobilier et des nouvelles marges de négociation, il reste le recours aux courtiers en prêts immobiliers. Ce professionnel du crédit peut optimiser le dossier de l’emprunteur afin de mettre toutes les chances de son côté d’être financé.

Posté le 28 Mai 2020 © Guide du crédit

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