Rénovation énergétique : 4 exemples concrets de financement des travaux

L’État incite les particuliers à procéder à des travaux de rénovation énergétique dans le cadre de sa politique de réduction des émissions de CO2. MaPrimeRénov’, comme les certificats d’économie d’énergie, ont été créés en ce sens. Mais concrètement, quel est leur impact sur le coût des travaux de rénovation verte ? Voici 4 exemples concrets.

 

1. Isoler ses combles et sa toiture

Isoler des combles et un toit permet de faire d’importantes économies d’énergie de manière quasiment instantanée : en effet, 30% de la chaleur d’un logement s’échappe par la toiture.  Pour mener à bien ces travaux estimés à 3 000€ pour un logement d’une surface de 100 m², les aides peuvent prendre en charge la quasi-totalité du coût (2 700€) chez les ménages considérés comme très modestes (moins de 30 572€ de revenus pour un foyer de 4 personnes, 42 381€ en Île-de-France). La prise en charge atteint 2 250€ pour un ménage modeste (jusqu’à 39 192€ de revenus en province, 51 597€ en région parisienne) et 1 800€ pour des revenus médians. Dans ce dernier cas, un prêt travaux pourra lisser sur une année le restant de la somme à débourser à hauteur de 100€ par mois. 

2. Isoler ses murs

Les murs sont aussi un élément à travers lequel s’échappe la chaleur, surtout lorsqu’ils sont peu protégés. Les isoler par l’intérieur permet des réductions d’énergie drastiques, mais l’enveloppe nécessaire est plus importante : 6 000€ environ d’après une estimation de Primesenergie.fr relayée par L’Express. Un ménage modeste pourra s’appuyer sur une prise en charge de 4 500€ en cumulant MaPrimeRénov’ et les CEE, un ménage classique 3 600€. Avec un prêt travaux limité à des mensualités de 200€ environ sur douze mois, ce dernier pourra très vite profiter d’une isolation plus performante et de consommations énergétiques réduites ! Pour un financement réussi, il est recommandé de suivre l’évolution des taux de crédit travaux grâce au baromètre des taux. Il permet de savoir si les conditions actuelles des taux sont propices à l’emprunt. 

3. Installer une chaudière à gaz

Installer une chaudière à gaz à très haute performance énergétique permet de faire des économies de chauffage. Le coût d’un tel projet est estimé à 4 000€, mais l’économie annuelle se chiffrerait à 20% de consommation en moins, soit une rentabilité assurée sur cinq ans. Avec les primes, l’opération est rentable bien plus vite puisqu’un ménage modeste peut bénéficier d’un coup de pouce de 2 200€ et un ménage classique de 700€. Pour ce dernier, un prêt travaux de 3 000€ se traduira par des mensualités d’environ 130€ sur 24 mois avec un taux de 3,25%. 

4. Mettre en place une pompe à chaleur

Un autre moyen de se chauffer est d’opter pour la pompe à chaleur air-eau. Un moyen de se débarrasser d’une chaudière au fioul trop consommatrice pour la remplacer par un système plus performant qui utilise l’air pour chauffer l’eau. Le projet, d’un coût estimé à 12 000€, est rentable en trois ans seulement alors que la durée de vie de la PAC air-eau est estimée à 17 ans ! Un ménage modeste bénéficiera de primes de 7 750€, un ménage classique de 4 950€. Pour compléter le financement, il est possible d’avoir recours à un crédit pour travaux de 7 000€ sur trois ans pour n’avoir à verser que 210€ environ chaque mois (taux de 5,06%). 

Dans le cas où les ménages ne sont tout simplement pas éligibles aux différentes aides gouvernementales, ils peuvent toujours compter sur le crédit travaux. Et pour avoir une idée sur le coût d’un tel financement, un simulateur de prêt travaux permet de calculer ses mensualités. Il suffit pour cela de renseigner les informations relatives au crédit (montant, durée, taux) et le simulateur donne une estimation des futures mensualités de prêt travaux.

Posté le 30 Octobre 2020 © Guide du crédit